L’installation d’un chauffe-eau solaire sur le toit présente de nombreux avantages. C’est une initiative intéressante dans la mesure où elle vous permettra de préserver l’environnement. En effet, c’est un équipement fonctionnant à l’énergie solaire. Il ne dégage donc aucun composé toxique dans l’air. Malgré son coût assez élevé (entre 3000 et 6000 euros), il représente un excellent investissement sur le long terme. Par ailleurs, sachez que ce système ne demande que peu d’entretien. Vous désirez mettre en place un chauffe-eau solaire sur votre toit, mais vous ne savez pas quel modèle choisir ? Lire ce guide vous aidera à vous décider.
Les chauffe-eaux monoblocs
Avec cette technologie, le ballon et le panneau solaire forment un seul bloc. Pouvant être installé sur le toit ou au sol, à l’extérieur de votre maison, ce système autonome ne nécessite pas d’être alimenté en électricité. Simple à installer, il tiendra une bonne place sur un toit-terrasse ou sur une toiture inclinée. Un point important que vous devrez savoir : les chauffe-eaux monoblocs sont les moins chers sur le marché des chauffe-eaux solaires. Par ailleurs, ces équipements ne requièrent quasiment aucun entretien. Pour maintenir ses performances, il suffit de faire une vidange lors de la saison hivernale. Des études démontrent que l’installation de ce type d’équipement vous permettra de réaliser jusqu’à 135 euros d’économie par an.
Les chauffe-eaux à thermosiphon
Le fonctionnement des chauffe-eaux à thermosiphon diffère de celui des chauffe-eaux solaires classiques. En effet, ces modèles ne possèdent ni circulateur, ni système de régulation. L’échange entre eau chaude et eau froide résulte d’un phénomène physique naturel. Le fluide remonte petit-à-petit jusqu’à l’échangeur. Lorsque l’eau refroidit, il descend, puis s’ensuit un nouveau cycle. Néanmoins, pour un fonctionnement optimal, le ballon d’eau chaude devrait se positionner plus haut que les panneaux solaires. À l’instar de la plupart de ses homologues, les chauffe-eaux à thermosiphon fonctionnent sans appoint électrique. Si vous habitez dans un endroit montagneux ou reculé à fort ensoleillement, ce type de chauffe-eau est fait pour vous.
Les chauffe-eaux à circulation forcée
Les chauffe-eaux à circulation forcée peuvent être installés sur les toits ou à même le sol, à proximité de votre maison. Ils disposent d’un dispositif de pompage permettant de place la cuve à peu près n’importe où, dans la cave comme au grenier. Le fonctionnement de ce modèle repose sur deux éléments : le ballon de stockage d’eau et les cellules photovoltaïques. Les capteurs qui se trouvent sur l’équipement emmagasine l’énergie venant des rayons du soleil. Cette énergie est ensuite acheminée par un fluide caloporteur en direction du réservoir d’eau. Il faut savoir que l’installation de chauffe-eaux à circulation forcée prend plus de temps et demande une main d’œuvre assez conséquente. Cela s’explique par le fait que ces équipements nécessitent la mise en place d’un réseau de plomberie. Les recherchent affirment que l’installation de ce type d’équipement permet de faire jusqu’à 108 euros d’économie par an. Néanmoins, il coûte beaucoup plus cher que les autres chauffe-eaux solaires.
Les chauffe-eaux à autovidange
Comme son nom laisse présager, le chauffe-eau à autovidange, aussi appelé Drainback, dispose d’un système de vidange automatique. Cette technologie évite la stagnation du fluide solaire. Résultat : les risques de fuite et de pannes sont écartés. Des sondes ont été mises en place pour faire monter le liquide caloporteur vers les capteurs solaires lorsqu’une hausse de température est détectée. Une fois que la température maximale a été atteinte, la pompe s’arrête instantanément et le liquide redescend vers le réservoir et laisse place à de l’air. Vous l’aurez compris : les chauffe-eaux à autovidange sont des équipements intelligents, autonomes et pratiques. Leur installation est simplifiée, au même titre que leur entretien.