Désormais, de nombreux appareils de chauffage fonctionnent grâce au principe de la géothermie, à l’instar de la fameuse pompe à chaleur ou PAC. Vous vous demandez sans doute c’est quoi exactement la géothermie ? Découvrez ici davantage d’informations concernant cette énergie renouvelable émanant de la planète.
Un peu de science et d’histoire
La géothermie vient des mots grecs « Gêo » signifiant la « Terre » et « Thermos » désignant la « Chaleur ». Pour expliquer simplement, la géothermie est une science basée sur l’exploitation des sources de chaleur disponibles sous la surface de la Terre ou au niveau des nappes phréatiques. En effet, le manteau terrestre est naturellement chaud. Cette chaleur va se propager automatiquement au niveau des roches composant le sous-sol terrestre et des nappes phréatiques.
L’exploitation de la géothermie n’est pas un fait nouveau. En effet, depuis le Paléolitique, l’Homme avait déjà exploité les sources d’eau chaude pour le bain, les thermes et même le chauffage de la maison. Certes, les technologies mises en œuvre étaient rudimentaires, mais elles étaient très fonctionnelles. Désormais, cette source d’énergie 100 % renouvelable est exploitée dans la plupart des États, notamment dans les pays scandinaves, pour alimenter les équipements de chauffage et de refroidissement dans les bâtiments. L’invention de la pompe à chaleur basée sur la géothermie témoigne de belles avancées technologiques concernant l’exploitation de l’énergie naturellement stockée au niveau du sous-sol terrestre. Elle peut également être transformée en électricité destinée à alimenter divers appareils électriques.
Zoom sur les différents types de géothermie
Selon les études, la température de la Terre augmente à environ 1 °C tous les 30 m de profondeur. Ainsi, le niveau de chaleur sous la surface terrestre n’est pas identique. Certaines zones sont plus chaudes que d’autres, d’où cette tentative de classification des différentes énergies géothermiques de la part des chercheurs.
- Dans les « zones à basse température », à quelques mètres seulement de profondeur, la température ne dépasse pas les 30 °C. Le sol et les nappes phréatiques ont gagné quelques degrés grâce à l’action des rayons solaires et à la chaleur emmagasinée naturellement par la terre.
- Dans les endroits plus profonds appelés « zones à moyenne température », la température des nappes aquifères varie entre 30 °C et 150 °C.
- Les « zones à haute température » se situent entre 1 000 et 3 000 m de profondeur. Elles correspondent souvent aux régions volcaniques et au niveau des frontières des plaques tectoniques où les températures peuvent dépasser les 150 °C.
Focus sur les principales méthodes d’exploitation de l’énergie géothermique
L’utilisation de l’énergie géothermique dépend de la température au niveau du sous-sol terrestre. Par exemple, la chaleur récupérée dans les zones à basse température est principalement utilisée pour alimenter les équipements individuels destinés à chauffer une maison, comme la pompe à chaleur.
Les gisements plus chauds sont exploités par les centrales électriques nationales pour produire de l’électricité sur tout le territoire.
La géothermie est, sans doute, la solution à privilégier face à la diminution progressive des énergies fossiles et aux dégâts environnementaux liés à l’exploitation de ces ressources. Sur le plan individuel, il est possible d’exploiter au maximum la chaleur produite par la Terre en installant une pompe à chaleur ou d’autres équipements de chauffage fonctionnant grâce à la géothermie. Sachez que l’entreprise LO PICCOLO à Billère est spécialisée dans l’installation d’équipements utilisant la chaleur emmagasinée au niveau du sous-sol terrestre. Le procédé est simple. Des techniciens installent des capteurs enterrés à environ 70 cm de profondeur. Ces équipements vont exploiter la chaleur du sol pour alimenter divers appareils de chauffage, de climatisation, de production d’eau chaude… Soyez rassuré, les travaux sont entre les mains de techniciens chevronnés ayant une parfaite maîtrise du domaine de la géothermie.
