L’écoresponsabilité devient le maître-mot dans la politique de l’État pour la protection de l’environnement. En France, le gouvernement encourage les particuliers et les entreprises à faire des économies d’énergie fossile, responsable de la pollution d’atmosphère. Chaque foyer est tenu de réduire son empreinte carbone, aussi bien que les entreprises. L’utilisation des énergies, dites « propres » et « renouvelables », est vivement encouragée.
L’utilisation d’un chauffe-eau électrique est très énergivore, en deuxième position (en moyenne, de 17 % de la consommation d’énergie dans un foyer), après le chauffage électrique (dont la part de consommation en électricité est de 67 %). Avec l’évolution de la technologie, des nouvelles générations de chauffe-eau font leur apparition dans le marché. Le chauffe-eau solaire est intéressant, mais son fonctionnement optimal dépend de l’ensoleillement, et le produit coûte encore trop cher, de l’ordre de 3 800 à 4 500 € hors taxes. Le chauffe-eau thermodynamique est une alternative intéressante en termes d’efficacité et de coût.
À propos du chauffe-eau thermodynamique
La thermodynamique n’est pas une invention récente, datant, en effet, du début du XIXème siècle. Le premier chauffe-eau thermodynamique apparaît au début du XXème siècle, précisément en 1915. Il s’améliore au fil du temps.
Pour les chauffe-eaux modernes, le procédé consiste à utiliser l’air extérieur et l’air ambiant dans la maison. La calorie ainsi obtenue est récupérée dans l’appareil pour réchauffer l’eau. On peut aussi utiliser la VMC (ventilation mécanique contrôlée) pour une récupération optimale de calorie. Mais le rejet d’air, qui est a priori vicié, doit se faire vers l’extérieur.
Cette technique est combinée à un chauffage électrique en guise de système d’appoint, en prenant le relais quand l’énergie fournie par la pompe à chaleur intégrée ne suffit plus.
Ainsi, l’utilisation d’un chauffe-eau thermodynamique permet de réaliser une économie d’énergie jusqu’à 70 %.
Un chauffe-eau thermodynamique coûte relativement cher, entre 1 500 € (pour une cuve de 200 litres) et 2 800 €, sans compter le coût de la main-d’œuvre. Mais la performance est à la hauteur de l’investissement. En plus, les aides octroyées par l’État permettent considérablement d’amoindrir les dépenses.
L’installation d’un chauffe-eau thermodynamique dans un appartement
Sachez que l’installation d’un chauffe-eau dans un appartement est soumise à l’accord des copropriétaires.
Certaines gammes de chauffe-eau thermodynamique sur air ambiant extrait à l’intérieur, peuvent être installées dans un appartement. La meilleure solution est de raccorder l’appareil sur la VMC. Mais il faut que le débit d’air soit suffisant pour faire fonctionner le système : une pièce non chauffée d’au moins 20 m³, en tenant compte des encombrants (meubles…).
L’appareil le plus adapté est le chauffe-eau mural. Il y a deux types de chauffe-eau mural :
‒ le chauffe-eau horizontal, qui peut être installé au plafond, permettant de gagner plus de place, mais également au sol,
‒ le chauffe-eau vertical, qui peut être installé au sol ou sur un support au mur, plus performant.
Dans un appartement, les endroits idéals pour l’installation du chauffe-eau sont les pièces qui utilisent l’eau chaude, dans la salle de bain ou dans la cuisine.
Compte tenu que le chauffe-eau thermodynamique, comme les autres appareils de la même famille, produit du bruit. Il convient ainsi de bien choisir l’endroit où l’installer, pour ne pas constituer une gêne ni pour les occupants de l’appartement, ni pour les voisins.
L’installation d’un chauffe-eau thermodynamique dans un appartement doit obéir à un certain nombre de règles, ne serait-ce que les différents raccordements pour la récupération d’air et son évacuation vers l’extérieur. VF Plomberie, à Bazus, dans la Haute-Garonne, a une longue expérience en matière de la plomberie, mais également sur l’installation et l’entretien des ballons de chauffe-eau thermodynamique dans des maisons neuves ou en rénovation.