La qualité de l’eau est importante pour pouvoir être consommée sans risque pour la santé, quel que soit le conditionnement :

‒ en bouteille, comme l’eau minérale, l’eau de source ou l’eau gazeuse,

‒ l’eau courante (celle du robinet),

‒ l’eau dans les citernes pour les industries.

La majeure partie de l’eau que nous consommons (62 %) provient des sources souterraines (des nappes phréatiques), et est plus appropriée à la consommation puisque le sol constitue un filtre naturel qui assure sa qualité.

Le reste (38 %) vient des eaux de surface (des lacs, des torrents ou des rivières), nécessitant davantage de traitements.

La potabilité de l’eau

Quelle que soit son origine, l’eau doit subir un traitement approprié, pour être propre à la consommation, c’est-à-dire être exempte de tout germe pathogène (microbes), de tout parasite et de toute substance chimique qui peut nuire à la santé du consommateur.

Le Ministère de la Santé, par le biais du CSHPF (Conseil supérieur d’hygiène publique de France), de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et des organismes qui y sont rattachés, impose au total 63 critères de potabilité de l’eau, qui peuvent être catégorisés en 5 grands paramètres : physico-chimiques, organoleptiques, microbiologiques, liés aux substances indésirables et aux substances toxiques.

Il faut vérifier :

‒ la teneur en sulfate (< 250 milligrammes par litre) ;

‒ la teneur en chlorure (< 200 milligrammes par litre) ;

‒ la teneur en potassium (< 12 milligrammes par litre) ;

‒ la teneur en nitrate (< 50 milligrammes par litre) ;

‒ la teneur en fluor (< 1,5 milligramme par litre) ;

‒ le taux du pH (potentiel hydrogène), situé entre 6,5 et 9 degrés français (°f) ;

‒ la dureté de l’eau (taux du TH ou titre hydrotimétrique) : l’eau ne doit pas être trop douce, elle doit contenir au moins 60 milligrammes par litre de calcium ou 36 milligrammes par litre de magnésium,

‒ la transparence de l’eau et l’absence d’odeur,

‒ l’absence de germe pathogène,

‒ l’absence de substances toxiques comme le cyanure, l’arsenic, le chrome, le nickel, le sélénium,

‒ la réduction du calcaire,

Les producteurs d’eau potable sont tenus de traiter et d’analyser constamment l’eau distribuée.

Le système de traitement d’eau

Les distributeurs d’eau du robinet ont leur système de traitement qui est bien rodé. Mais, il existe des dispositifs plus réduits de traitement d’eau domestique, pour un foyer qui possède une source d’eau à utiliser pour la consommation : l’osmoseur et l’adoucisseur d’eau. Il s’agit de deux systèmes de filtration d’eau.

L’osmoseur est installé là où l’eau est utilisée directement, alors que l’adoucisseur se trouve à l’arrivée d’eau qui alimente toute la maison.

Entretien du système de traitement d’eau

L’adoucisseur d’eau a besoin d’un entretien régulier, au moins une fois par an, pour qu’il remplisse sa fonction, mais également pour que sa longévité soit garantie.

Pour l’entretenir, vous avez besoin d’une trousse d’analyse TH (avec un tube gradué, 3 réactifs jaune, bleu et neutre), d’un désinfectant résine (éliminant les saletés accumulées par la résine). Un demi-litre de désinfectant, coûtant à peu près 6 euros, suffit pour nettoyer la résine d’un adoucisseur d’eau de 30 litres.

Le nettoyage régulier de la résine peut augmenter sa durée de vie entre 15 et 20 ans.

Il faut également une cartouche de filtration en microfibre de polypropylène, à placer avant l’adoucisseur, d’une clé de démontage pour filtre pour desserrage et resserrage de la bague des filtres, en vue de changer la cartouche.

Généralement, ces accessoires sont vendus en kit (kit entretien adoucisseur).

L’entretien se fait en plusieurs étapes : remplacement de la cartouche, comparaison de la dureté de l’eau non traitée et de l’eau adoucie, ajustement des paramètres de dureté de l’eau et désinfection de la résine.

Vous pouvez vous charger vous-même de l’entretien du système de traitement d’eau. Mais pour une révision optimale dans les règles de l’art, vous pouvez vous fier à l’entreprise Château d’eau Plus, à Gatineau, dans la province du Québec, qui a 25 ans d’expérience dans le domaine du traitement de l’eau.